Le Mexique, octobre 2017 – janvier 2018
4 mois, 10 000 km, des plages paradisiaques et des cascades aux eaux turquoise, des volcans, des montagnes élevées et des déserts pleins de cactus, des ruines préhispaniques et des villes coloniales, de la jungle et des animaux marins, terrestres et dans les airs, des gens souriants et accueillants… Le Mexique nous a conquis !
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce pays, mais quelle belle découverte… Nous avons tous aimé le Mexique, nous nous y sommes rapidement sentis bien, jamais en insécurité (mais nous avons évité les secteurs déconseillés). La très grande diversité des paysages nous a beaucoup surpris, on ne s’attendait pas à passer si rapidement du désert à des forêts de pins ou des forêts tropicales. Nous avons vu de nombreux oiseaux, connus ou inconnus (ne me demandez pas les noms 😉 ), avec toujours une prédilection pour les pélicans, que nous pouvons observer pendant longtemps sans nous lasser ; des perroquets, des flamands roses (on les considère comme des oiseaux ?). On ajoute à la liste des nouveaux animaux quelques inédits : singes araignées, singes hurleurs, coatis, iguanes … Et des poissons, plein de poissons, dont le plus gros de tous : le requin-baleine !
Les enfants ont passé des milliers d’heures (sans exagérer bien sûr 😊) dans l’eau : les eaux claires de la Baja California (mer de Cortes), celles plus agitées du Pacifique, et les eaux douces et turquoise des cascades, de quelques lacs et cénotes ou encore de la laguna de Bacalar ; un tout petit peu dans la mer des Caraïbes, mais pas assez, le temps n’étant pas avec nous.
Nous avons moins randonné que dans les pays précédents, souvent par manque d’info, mais nous avons été voir le volcan Paricutín et son village enseveli sous la lave, des cascades merveilleuses dans lesquelles nous avons pu nous baigner (ou pas) et profité des visites de sites archéologiques pour faire quelques excursions dans la jungle.
Nous avons arpenté les sentiers des ruines aztèques, mayas et autres, aussi bien que les trottoirs de magnifiques villes coloniales. Nous avons été enchantés par les couleurs des maisons, spécialement à Guanajuato, et la beauté de l’artisanat à travers tout le pays.
Nous avons eu froid, voire très froid (les nuits en altitude quand plus de chauffage car plus de gaz), nous avons eu chaud, voire très chaud (que ça soit dans les déserts de la Baja ou dans la chaleur humide de la jungle). Beaucoup de soleil, très peu de pluie, et pas tant de moustiques que ça (même si parfois on aurait pu croire que nous avions la varicelle). Aucune maladie à déplorer, quelques plaies et bosses, deux points de suture sur la tête de Mathieu et une insolation/déshydratation pour chaque enfant.
C’est aussi au Mexique que les rencontres de familles voyageuses se sont multipliées (aux USA/Canada, nous avions rencontré plutôt des couples ou des personnes seules, et de diverses nationalités). La liste est longue, avec en point d’orgue les fêtes de fin d’années où nous n’étions pas moins de 14 adultes et 19 enfants/ados. Nous avons beaucoup apprécié tous ces moments partagés, noué des amitiés qui, je crois, perdureront après ce voyage. Parfois les rencontres étaient imprévues, parfois les retrouvailles étaient programmées, et sur certaines périodes nous nous sommes suivis (il faut dire que sur certaines régions, nous suivons tous plus ou moins les mêmes itinéraires). Ce fut des apéros à rallonge (et en grand nombre 😉), des discussions interminables sur les voyages (passés, présents ou à venir), sur nos vies, nos envies, de bonnes rigolades et le partage des tracas du voyage, des choses qu’on ne peut partager qu’entre voyageurs et des soirées à refaire le monde 😊. Pour Flora et Mathieu enfin, du temps passé avec des enfants/ados de leur âge, et ça leur aura fait du bien de ne pas être soit avec des plus jeunes, soit avec les adultes 😉.
Et maintenant ? Nous devons être au Costa Rica le 3 mars, pour accueillir Julien et Julie qui viennent deux semaines, puis au Nicaragua le 28 mars, où mon père nous rejoint pour passer trois semaines avec nous. Nous allons donc traverser l’Amérique Centrale en un mois, en passant à priori plus de temps au Guatemala, puis El Salvador, traversée rapide du Honduras et du Nicaragua.
Ensuite ? Nous ne savons toujours pas 😃 ! Cela va dépendre de la vente ou non de notre camping-car sur ce continent, du temps, de notre envie (et des sous qu’il nous reste !). Si on le ramène en Europe, il nous faudra le faire partir de Veracruz au Mexique, ou de Panama, avec une petite préférence pour le Mexique : cela nous permettrait de passer par les endroits que nous n’aurons pas eu le temps de découvrir lors de notre descente rapide à travers l’Amérique Centrale. Le Panama nous attire moins, et surtout nous y serions en saison des pluies. Mais comme toujours, tout peut changer d’ici là 😉.
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