Samedi 3 mars
Enfin, le jour d’arrivée de mon petit frère Julien et sa copine Julie !
Nous quittons le matin les Escapade, eux remontent quelques semaines au Nicaragua, peut-être les croiserons- nous quand ils redescendront. Il fait chaud, il y a un vent incroyable, et le lanterneau du lit de Flora, déjà cassé mais scotché, s’envole et va s’écraser sur le bas-côté. Nous récupérons les morceaux, reconstruisons le puzzle, et je remonte le fixer (je ne saurais dire combien de rouleaux de gros scotch gris nous avons épuisé depuis notre départ). Le vent s’amplifie et c’est dans une vraie tempête de poussière que Flora et moi le remettons. J’en profite pour remettre une couche sur les 2 autres cassés. Bien bien bien, nous avons désormais 3 fenêtres de toit complètement condamnées, il fait une chaleur de dingue et ça n’est pas parti pour s’améliorer. Vivement que mon père arrive avec notre commande !
Sur la route, le paysage change : ce n’est plus la jungle mais une végétation desséchée et jaunie par la chaleur qui s’étale sous nos yeux. Par endroits, on se croirait dans la savane ! Et il y a du monde sur la route, au fur et à mesure que nous approchons de San Jose. Nous faisons un long bout de route avec un jeune polonais, grand voyageur qui s’était établi dans ce pays depuis quelques temps, mais qui va repartir vers le Panama et essayer de trouver un bateau pour l’emmener en … Australie ! Il se déplace uniquement en stop, que ça soit voiture ou bateau 😉 : je ne pensais pas que ça marchait si bien ! Il a d’ailleurs traversé l’Atlantique depuis la France, en navigant avec 3 couples ou familles françaises.
Nous arrivons un peu tard à San Jose, et l’aéroport est dans une zone commerciale présentant toutes les enseignes nord-américaines, ça fait bizarre. Encore un peu de temps avant qu’ils arrivent, nous allons faire quelques courses et voir si nous pouvons passer la nuit sur le parking du Walmart (= non). Leur avion arrivant un peu tard, nous dormirons près de l’aéroport et prendrons la route dès le lendemain matin pour rejoindre la côte Caraïbe.
Leur avion était finalement en avance, et nous en retard donc, quelle joie ces retrouvailles !! Presque une année sans se voir, c’est bien trop long 😉. Ils sont un peu (😃) fatigués, après leurs 3 vols et pas loin de 24h depuis leur départ de Bayonne, nous allons nous stationner pour la nuit près d’un hôtel, et tout le monde au dodo. 2 semaines devant nous pour en profiter 😉.
Dimanche 4 mars
Sans surprise, Julien et Julie sont réveillés très très tôt : les 7h de décalage horaire ne permettent pas de grasse mat ! C’est donc dès 7h que nous prenons la route pour la côte. Et nous ne sommes pas les seuls (comme sur toutes les routes de ce pays il me semble !) : des camions qui créent de beaux embouteillages, des descentes bien raides, les freins chauffent (faut dire que nous sommes chargés !)(non Julie, je ne parle pas de toi 😃).
Arrivés à Cahuita, nous allons à un camping face à la plage : là encore, c’est pas donné, nous n’y resterons qu’une nuit. Les jujus profitent de la plage, de la chaleur, du soleil… visiblement, après un hiver en France, ça leur fait bien plaisir 😉. Les fruits et légumes d’été semblent également leur avoir manqué et ils se régalent (alors que nous, blasés, on ne fait même plus attention à la chance qu’on a 😃). Une petite promenade (durant laquelle nous pouvons observer de nombreux oiseaux, dont 2 toucans) les achève et les couchers seront tôt ce soir encore 😉.
Le lendemain, nous trainons/profitons une bonne partie de la journée, avant d’aller un peu plus loin, sur le parking d’un hôtel qui jouxte le Parc National de Cahuita : ainsi, nous pourrons le visiter dès le matin du mardi.
Ce parc, peu cher pour le pays (5US$ par personne), nous offre une jolie balade de 8 km (+3 km de retour par la route) le long de la plage et dans la jungle. Il y a un bel endroit réputé pour le snorkeling, mais on ne peut s’y rendre dans guide et bateau, le tout assez cher (et quand nous verrons tous les bateaux les uns sur les autres, ça sera sans regret). Nous ne ferons pas tout le trail, loin de là, vu notre vitesse de progression : le nez en l’air, à essayer de discerner des animaux et des oiseaux dans les arbres, nous n’allons pas plus vite que des paresseux. Et c’est tant mieux, nous aurons la chance de pouvoir observer plusieurs de ces drôles d’animaux, ainsi que des singes (hurleurs et capucins), des ratons laveurs, des oiseaux bien sûr, et même un basilic (non, pas le même que dans Harry Potter 😉). Tout le monde est ravi de cette jolie balade !
De retour pour le déjeuner, nous partons en quête d’un restaurant avec télévision (une sombre histoire de match de foot, Ligue des champions oblige 😉), ce qui n’est pas trop difficile à trouver dans ce village plutôt touristique (mais gentiment touristique). Laurent et Julien sont à fond, le reste de la troupe s’ennuie ferme, alors les enfants, Julie et moi allons trouver un autre endroit où squatter, avec petite aire de jeu, puis tout le monde à la piscine !
Nous quittons les lieux un peu tard et descendons la côte, passant Puerto Viejo de Talamanca (ville très touristique de cette région) sans nous arrêter, pour atteindre Punta Uva à la nuit tombée. Nous y retrouvons une famille française voyageuse, Brice, Emilie et leurs deux petits garçons Tristan et Florian. Nous les « connaissions » par internet (groupe Facebook des Familles autour du Monde et google group) mais c’est la première fois que nous les rencontrons. Depuis 2 semaines au Costa Rica, ils n’ont pas du tout apprécié ce pays et sont pressés de le quitter. Je dois dire que je partage pas mal leur avis sur plusieurs points (pays cher, bien moins accueillant que les pays traversés précédemment). Nous passons 2 nuits ici, allant faire un tour sur le sentier de trail de la réserve un peu plus loin. On commence avec un temps un peu gris, on va finir sous la pluie battante, les pieds dans la boue (et dans la boue, les tongs, ça reste englué 😃), mais il fait chaud et c’est finalement assez amusant 😉.
Après ce petit séjour côte Caraïbe, nous repartons vers la côte Pacifique, avec une nuit d’étape dans le centre du pays : les routes sont vraiment très chargées par ici, nous retrouvons les embouteillages et les trajets prennent plus de temps que prévu !
Côte Pacifique, c’est au sud de Jaco que nous nous installons sur une plage plutôt isolée : Playa Bochinche. Eau chaude et superbes aras qui passent au-dessus de nos têtes : nous sommes tout près d’un parc national réputé pour ces perroquets, et lesdits oiseaux ne se contentent pas de rester bien sagement dans l’enceinte du parc 😉. C’est plutôt pas mal comme endroit 😉, nous y restons 2 nuits. Juste à côté, une française tient quelques cabañas : Priscilla, très sympa, est installée ici depuis une dizaine d’années. Comme toujours, c’est enrichissant de discuter avec une personne vivant sur place et ayant un parcours « atypique » 😉. Ysée va beaucoup s’amuser avec sa fille Manolie, à qui Flora et Mathieu poseront des questions pour un futur article sur la vie d’une enfant au Costa Rica.
Plus qu’une nuit à passer avec Julien et Julie, nous optons pour descendre encore un peu le long de la côte. Nous avions dans l’idée de descendre jusqu’au parc national Marino Balena d’où on peut parfois voir des baleines, mais le temps nous manque et les derniers voyageurs à être passés par là n’en ont pas vues. Les tarifs pour la moindre activité ou sortie en mer pour observation sont tout simplement prohibitifs pour nous.
Nous nous arrêtons donc en chemin, dans un lieu d’hébergement tenu par un couple de suisses allemands : la maison des propriétaires, 2 petites locations et un grand terrain pour camper ou stationner des véhicules. Les lieux sont bien agréables : beaucoup de verdure et de belles plantes colorées, une piscine couverte (pleine de chlore, mais ça fait bien l’affaire), douche et toilettes dans la maison. Julien et Julie prennent une chambre pour la nuit (plus confort que la tente) : pas super privative la chambre, ils seront réveillés tôt le lendemain matin par les ouvriers qui passent au pied de leur lit pour utiliser les toilettes ! Une petite promenade le soir pour aller voir l’Océan, petite promenade qui se transforme en loooongue marche, la plage étant bien plus loin qu’annoncé par le propriétaire. Le soir, nous voyons arriver un camping-car déjà connu : les Debs Around the World, rencontrés à Yaxchilán. Encore une occasion d’échanger expérience et conseils 😉.
Lundi 12 mars
Et le moment des Zaurevoirs arrive, beaucoup trop vite à mon goût : Julien et Julie reprennent l’avion dans 4 jours, mais ils ont envie de se prendre quelques jours en amoureux de leur côté (ah bon, la vie à 7 en camping-car, avec 3 enfants, c’est pas des vacances ? 😃). Ils ont opté pour Montezuma, sur la péninsule de Nicoya, et doivent prendre 1 bus et 1 ferry pour l’atteindre. Nous les déposons donc au terminal de bus de Jaco et attendons avec eux… jusqu’à l’heure annoncée pour le bus, mais point de bus à l’horizon… Nous sommes bien au terminal de bus, mais d’ici ne partent que ceux en direction de San Jose, la capitale ! Hop, tout le monde remonte ! Nous croisons sur la route le bon bus, Laurent klaxonne et fait de grands signes au chauffeur qui s’arrêtent gentiment au milieu de la rue, J&J sautent du camping-car et grimpent dans leur bus. Pas le temps pour de grands au-revoir, c’est peut-être aussi bien comme ça 😉.
Me voilà un peu déprimée maintenant qu’ils sont partis, ces quelques jours sont passés si vite ! Cela me donne la nostalgie de notre vie en France, où nous pouvons nous voir bien plus régulièrement… Alors pour lutter contre cette nostalgie, retour à la plage, dans un secteur conseillé par Priscilla : Esterillos Este. Pas de village ici, mais quelques belles maisons face à la mer, et nous trouvons à nous garer tout au bout, après la dernière maison. La plage est très belle, immense. Nous échangeons un peu avec une famille d’américains (grands-parents, parents et petites filles, qui louent la maison à côté), mais certainement pas assez pour qu’ils nous invitent à profiter de leur piscine, dommage 😉. Mais il fait chaud ici, très très chaud, et pas d’ombre du tout. La nuit sera franchement difficile, certainement l’une des pires du voyage, la température à l’intérieur ne descendant pas en dessous de 30° de toute la nuit. Et les réveils encore plus matinaux que d’habitude.
Le lendemain matin, nous discutons avec un tico, Papi, qui nous indique un endroit où nous serions tout aussi bien placé face à la mer, mais à l’ombre. Marié avec une québécoise, il vit à quelques pas de cet emplacement et nous propose de passer chez eux profiter de la douche et de la piscine :
quelle merveilleuse proposition, après une nuit si chaude et désagréable ! Nous en profiterons, pour notre plus grand bonheur. Et ça n’est pas désagréable de parler avec Christine, sa femme, ainsi que leurs nombreux amis québécois en vacances ici.
Ce bivouac nous plaît bien, et nous y passons 2 nuits supplémentaires ; ça tient parfois à peu de choses : un emplacement à l’ombre, direct sur la plage, avec quasi personne à l’horizon et possibilité de se doucher par loin 😊. Accessoirement, il y a un wifi ouvert pas loin, ce qui est important pour nous ces jours-ci. En effet, nous n’avons plus de crédit sur notre carte prépayée, et il nous faut un accès internet régulièrement pour la location saisonnière de notre maison. Le site airb n b ne nous laisse que 24h pour répondre aux demandes, et nous avons ainsi « raté » des locations. Le mauvais hiver en France doit avoir donné des envies de vacances en bord de mer à beaucoup de personnes, et tout le monde semble vouloir réserver en même temps 😉. Bref, la déconnexion digitale n’est pas pour nous, du moins pas en ce moment 😉.
Et l’envie de bouger nous reprend (je n’oserais pas dire qu’on se lasse de la mer 😃) (d’autant plus que nous allons vers un autre endroit sur la côte 😃). Tout au nord de Vancouver Island, nous avions rencontré un canadien adorable, qui nous avait invité à stationner sur son terrain, avec accès direct et pleine vue sur mer. Propriétaire d’un terrain au Costa Rica, il nous avait proposé de nous y installer quelques jours lorsque nous lui avions parlé de notre voyage. Alors direction la Péninsule de Nicoya. Laurent est très optimiste sur les lieux (s’attendant à y trouver toutes les commodités nécessaires), moi beaucoup moins : et en effet, nous arrivons (après des kilomètres de piste bien poussiéreuse) sur un terrain sans rien du tout, avec juste une petite cahute où vit une famille qui « garde » le terrain. Et dire que nous n’avons même pas fait les pleins d’eau…
On s’aperçoit également qu’il n’y a pas de village ici, juste quelques pauvres maisons délabrées, aucun commerce (et bien entendu, nous n’avons pas beaucoup de provisions d’avance), et aucune connexion internet possible : ça s’engage mal pour que nous restions ici plusieurs jours. Nous profitons un peu de la baignade, même si pas de sable ou presque, et beaucoup de rochers qui déchirent bien la peau. Par contre, il y a plein de superbes coquillages, les enfants en font une belle récolte.
Péripétie de fin de journée : nous entendons de tous petits miaulements de chaton affolé, des aboiements de chien énervé, de l’agitation … et malheureusement, nous arrivons trop tard pour sauver un adorable chaton de quelques semaines, tué par le chien qui vit là. C’est le drame, Ysée se met à pleurer tant et plus : elle vient de se mettre à la place des 4 autres chatons et de réaliser qu’on peut perdre son frère ou sa sœur… Et me voilà en quelques secondes avec mes 3 enfants en larme dans les bras !
Les quatre autres chatons, minuscules, sont adorables, mais j’explique aux enfants qu’il ne faut pas trop s’en occuper, car nous n’allons pas rester et qu’eux sont en danger si près du chien. En vain, les minous ont vite compris où nous étions et nous sommes cernés : ils dormiront même dans les replis de la tente !
En début de soirée, vraie catastrophe : nous nous apercevons que la cellule du camping-car est abîmée à l’arrière, sur le haut. Après nous être fait des nœuds au cerveau pour comprendre quand/comment nous avons pu faire ça, une seule possibilité : une marche arrière la veille, dans un chemin avec beaucoup de branches basses, et une branche qui a fait levier entre les barres de toit et un panneau solaire, « soulevant » ce dernier et entraînant 2 fissures dans la structure. Sur le moment, c’est vraiment le désespoir et la crainte qui l’emportent, on ne sait pas si c’est grave, ni même si c’est réparable. Et là encore, nous aimerions avoir un accès internet pour prendre des renseignements sur les conséquences. Pour l’instant, une seule chose à faire, urgente, assurer l’étanchéité de la cellule. Nous n’avons plus assez de silicone, et dès le lendemain matin, nous devons repartir, à regret. Quel dommage de ne pas être restés plus longtemps…
Nous retournons donc vers une grosse ville, Liberia, achetons tout le nécessaire pour réparer (provisoirement), et filons vers une montagne : il fait trop chaud, et comme toujours dans ces cas-là, quand c’est possible, nous choisissons de monter en altitude, tout près du parc Rincon de la Vieja. Une nuit au frais, un accès internet qui nous permet de nous rassurer (ça n’est pas si catastrophique que je le craignais), un bon bol de verdure, voilà qui est parfait. Le lendemain, nous en profitons pour faire une jolie petite rando vers une cascade : Laurent marche de mieux en mieux, nous allons pouvoir reprendre plaisir à marcher en famille (enfin, encore faut-il trouver des chemins sympas). Encore des oiseaux, plein, qui chantent merveilleusement, des papillons, des insectes divers et variés, et un affreux serpent corail (je n’aime décidément pas ces bestioles !).
En redescendant, nous passons 2 nuits sur un terrain, avec piscine (et vu la chaleur dans cette plaine, c’est pas du luxe !), puis remontons vers la frontière.
Mais il nous reste un peu de temps avant l’arrivée de mon père au Nicaragua, et pour des raisons administratives, nous ne voulons pas y entrer trop tôt : ce pays n’accorde qu’un mois d’importation temporaire pour le véhicule (qu’on peut prolonger mais galère).
On nous a parlé à plusieurs reprises, en nous en disant le plus grand bien, d’un endroit, juste avant la frontière mais un peu perdu dans la jungle, qui fait « camping », location de bungalows etc : allons à la Finca Cañas Castilla ! Nous avions prévu un stop d’une nuit, nous y resterons … quatre nuits !
Non seulement les lieux sont vraiment agréables, aussi bien au niveau nature environnante que des commodités, mais en plus nous y faisons la connaissance d’une famille franco-québécoise qui voyage avec 3 enfants plus ou moins de l’âge des nôtres, et impossible de les séparer (et le courant passe tout aussi bien avec les parents 😊).
Quatre jours de détente, lire, jouer, discuter, à profiter, se balader (3 trails partent de la finca, nous faisant faire de jolis promenades en pleine nature), admirer les animaux : on trouve ici un condensé de presque toute la faune costa-ricaine et nous ne nous lassons pas d’observer les singes, hurleurs et capucins (qui bondissent dans les arbres juste au-dessus de nos têtes), les paresseux (qui paressent dans les arbres autour de nous),
les crocodiles (qui paressent dans le bras de rivière en contrebas) les aras et oiseaux de toutes sortes, et encore certainement d’autres que j’oublie !
Les enfants s’amusent bien avec leurs copains, alternant entre jeux de société, lectures, ils partent s’inventer des aventures dans les arbres, faire du canoë sur la rivière (la même où se trouvent les crocodiles, mais je reste zen 😃). Bref, que du positif !
Cette fois, il est vraiment temps de repartir : drame pour les enfants, comme à chaque fois qu’ils trouvent des amis de leur âge sur les routes, mais ils s’en remettront (et nous espérons recroiser cette famille sur la route au Nica).
Nous repassons la frontière entre Costa Rica et Nicaragua, et cette fois, Laurent peut s’y coller, il marche maintenant sans trop de difficultés. Bien long et pénible, et comme souvent, c’est à s’arracher les cheveux. Laurent me fait mourir de rire quand je le retrouve tout fier, pensant être en train de régler l’importation temporaire du véhicule, alors qu’il est se fait vendre une assurance 😃. On aurait eu l’air bien avec juste ce papier !
La page Costa Rica se tourne, avec un petit sentiment de déception quand même : nous en attendions beaucoup mais avons été limité par le temps (grandes distances et routes pas pratiques du tout) et l’argent, tout y est si cher ! Mais il faut reconnaître que la nature y est superbe, et doit l’être encore plus dans d’autres endroits que nous n’avons pas visités.
Maintenant, Nicaragua : je suis ravie de revoir mon père, les enfants trépignent d’impatience d’avoir leur grand-père. Mais la chaleur (vous allez me croire monomaniaque avec ça, mais je vous assure que c’est difficile !), une fois de plus, me fait appréhender les temps à venir (surtout à 6 dans le camping-car !). Comme d’hab, on s’adaptera !