Los Angeles
C’est un premier passage dans la région, nous y reviendrons avec Audrey, nièce de Laurent.
Mon père a un cousin installé aux USA depuis une cinquantaine d’année, Bernard, qui nous a (très bien !) accueillis dans sa maison à Irvine, en banlieue sud de LA. Nous arrivons en fin d’après-midi, les enfants foncent dans la piscine de la résidence, et la présence d’un adulte étant obligatoire, je me dévoue pour les surveiller : ça fait du bien ! Une vague de chaleur caniculaire touche la côte ouest et un gros incendie sévit dans le nord, même s’il fait moins chaud qu’à Las Vegas. Bernard nous invite tous à manger au restaurant le soir, et va nous laisser, à Laurent et moi, sa chambre ; il va dormir chez son amie Rubina, que nous rencontrons le lendemain et qui est charmante. Quel bonheur de dormir dans une chambre, dans un si bon lit !! Avec une douche et de l’eau sans compter, ça fait du bien ! Nous allons finalement y rester 3 nuits 😊 . Pas grand-chose à raconter sur ces journées, nous prenons le temps de ne rien faire 😉 . Bernard nous promène un peu le lendemain, nous découvrons de très beaux endroits sur la côte, comme San Juan de Capistro, Newport Beach. Et nous discutons, Bernard vit aux USA depuis près de 50 ans, a eu une vie professionnelle bien remplie (dans la restauration et l’hôtellerie), je ne le connaissais que par mon père, et nous l’avions croisé, avec Rubina, au mariage de papa (mais nous étions dans les retrouvailles avec les cousins/cousines, je n’avais pas échangé avec eux). Toujours intéressant d’avoir le point de vue de quelqu’un qui vit ici depuis si longtemps (et quelle vie! 😉 ), il a plein de choses à raconter, nous ne nous ennuyons pas.
Mardi 5 septembre
Bernard et Rubina partent en Europe, et le temps passe (vite !), il est temps pour nous d’entamer la remontée vers San Francisco. Nous n’irons pas très loin ce jour-là, Laurent ayant décroché un rendez-vous pro dans la banlieue nord de LA. Fin de journée à Venice beach, lieu assez mythique (pour ne pas dire folklorique), dans les années 70 notamment (la première fois que j’en ai entendu parler, c’était en cherchant des infos sur Jim Morrison, des Doors, que j’adorais à l’adolescence 😉 . C’est ici qu’il a rencontré Ray Manzareck, avec qui il a fondé le groupe). Grandes plages de sable blanc, palmiers, belles vagues et surfeurs, cabanes de lifeguards (les fameuses de la série Alerte à Malibu, qui est un peu plus au nord), skateurs en tout genre (le skate aurait été inventé ici !). Côté ambiance, un peu décevant à l’heure à laquelle nous arrivons, tous les stands ferment, l’animation retombe…heureusement, le magnifique coucher de soleil sur le Pacifique rattrape tout ! C’est la carte postale classique, la silhouette des palmiers qui se dessinent sur le fond des couleurs du soleil couchant, avec le roulis des vagues… Apaisant…
Mercredi 6 septembre
Nous sommes à Camarillo, au nord de LA. Petit déjeuner au bord de la plage, trop bon 😊 . L’eau est fraîche et les vagues très fortes, pas de baignade pour nous. Mais la vue vaut le détour, et nous pouvons même admirer des pélicans. Puis nous (Papa, Mathieu et moi) apercevons un dauphin ! Notre premier dauphin, quelle joie ! Cela me rappelle l’émotion ressentie il y a quelques mois, quand nous voyions nos premiers animaux (ours, bisons, bighorns, etc.) dans le nord du pays 😉 . C’est d’ailleurs étrange de se dire que cette page est tournée, et que désormais nous n’allons plus voir la même faune … Ni la même flore d’ailleurs, qui ici est magnifique !! Tant de plantes exotiques et inconnues pour nous, et que de belles couleurs, je ne peux m’empêcher de penser à mes grands-mères, qui aiment tant leur jardin fleuri, et à Jean-Claude, à qui nous avons acheté notre maison il y a déjà 7 ans, et qui aime les fleurs lui aussi 😊 .
Laurent déjeune avec le directeur d’une société avec laquelle il aimerait bien travailler, et reviendra assez content de cette rencontre. Petite pause shopping dans un outlet pour papa, et route. Nous longerons l’océan pendant un bon moment, passant par Santa Barbara (« Qui me dira pourquoi j’ai le mal de vivre ». Qui se souvient du générique de cette vieille série ? Qui l’a maintenant dans la tête ? 😀 ).
Papa a repéré un parc avec camping, tout perdu sur la côte, où nous allons passer la nuit : superbe endroit, totalement isolé, mais qui se mérite : nous devons emprunter une route étroite et tortueuse d’une bonne vingtaine de kilomètres, qui serpente à travers les collines, nous retournant un peu l’estomac au passage. Arrivés sur place, cela en valait la peine ! Endroit bien tranquille, immense plage (pour les surfeurs, la température de l’eau et la taille des vagues nous dissuadent de nous baigner), magnifique océan, une petite dune nous sépare de la plage et nous allons passer une bonne soirée au calme. Laurent et moi profitons que les enfants dorment pour une longue promenade, les pieds dans l’eau, à la lueur de la pleine lune… Moment précieux… Puis une nuit avec le fracas des rouleaux en fond sonore, il y a pire, non ?
Jeudi 7 septembre
Nous restons la matinée au camping, en profitant pour prendre des douches, et faisant travailler les enfants. En effet, comme leurs camarades en France, ils ont rouvert leurs cahiers. Pour l’instant, tout se passe bien ! Nous partons sur l’idée de les faire travailler les matinées, maths ou français + une autre matière + anglais ou espagnol. Flora travaille à partir de cours du CNED (mais nous nous apercevons qu’il nous manque quelques fichiers de corrigés, et je ne sais plus du tout auprès de qui je les avais récupérés…), Mathieu a les livres de français et de maths donnés par la maîtresse de CM2, pour les autres matières il travaillera sur un gros livre résumant toute l’année de CM2. J’essaierai de lui faire travailler l’espagnol sur le livre de 6ème de Flora (et Laurent ferait bien de se joindre à nous, il n’a jamais appris l’espagnol). Pour Ysée… elle a rempli en quasi-totalité les deux livres « toute la GS » que je lui avais pris, laissant juste les exercices de graphie (pas évident d’écrire dans un camping-car) : il va falloir que je trouve à l’occuper…
Le reste de la journée n’est pas passionnant et se passe sur la route, avec une pause repas/laverie : que c’est long de remonter de LA à San Francisco ! Nous voulions prendre la très belle route n°1, qui longe la côte, passant par Big Sur, mais elle est fermée et nous devons nous contenter d’une grosse route qui passe à l’intérieur des terres, pas passionnant. Dire que nous allons devoir la refaire dans 15 jours avec Audrey.
Arrêt à Monterey (pour les amateurs de séries, là où se déroule Big Little Lies) (coucou Julie ma belle-sœur chérie, qui regardait tous les mardi soir en même temps que moi 😉 ), pour détendre un peu les enfants dans une aire de jeu géante, et pour le repas. Je serais bien restée plus longtemps mais nous repartons afin de trouver un endroit pour la nuit : le coin n’est visiblement pas très accueillant pour les campings-car… Nous atterrissons sur le parking d’une plage (Salins River State park), avec à nouveau le bruit des vagues en fond sonore. Une voiture de police passe, mais plutôt pour vérifier que pas de soucis, et nous pouvons sans problème y passer la nuit. Laurent et papa vont faire un tour sur la plage, j’irai demain matin.
Vendredi 8 septembre
Réveil au son des vagues et des cris de mouettes (seagull). Flora et Mathieu se mettent au travail, j’emmène Ysée pour une balade sur la plage. Nous commençons par suivre un sentier, et pouvons voir une famille de 3 biches/faon courir à toute vitesse, comme si un prédateur était à leurs trousses ! Mais nous ne verrons pas ce qui a pu tant les effrayer. Nous passons le cordon des dunes, et découvrons des dizaines d’oiseaux marins (que je ne saurais nommés, à part les mouettes, il faut qu’on s’instruise là-dessus), dont de grands pélicans (cormorans ? albatros ?). Magnifique spectacle ! Nous passons un long moment à les admirer, enchantées, puis c’est un phoque qui apparaît, sa petite tête sortant des vagues et nous observant : nous le suivons un bon moment le long du rivage. Et c’est alors que nous voyons, au loin, le dos d’une baleine ! Et l’air projeté par son évent ! Je n’osais pas y croire, mais Ysée l’a également vue 😊 . J’appelle Laurent pour qu’ils nous rejoignent tous, avec les jumelles, et entre-temps, ce sont les dauphins qui apparaissent, quelle chance ! Toute la famille est euphorique devant ce spectacle, les dauphins jouent dans les vagues, tout près, et ils sont nombreux ! A chaque sortie de l’eau, nous nous exclamons de joie, à nouveau nous constatons comme il est plus fort, plus émouvant de pouvoir admirer les animaux, terrestres ou marins, dans leur milieu naturel, ça n’a rien à voir avec les parcs animaliers et autres marineland… Flora va même réussir à voir, avec les jumelles, la queue de la baleine (très loin, et difficile à voir, car elle passe trop longtemps sous l’eau). Nous restons un long moment à les observer, j’essaye à plusieurs reprises de faire revenir les enfants au travail, mais à chaque fois, il y a de nouveaux dauphins ou phoques qui viennent sous notre nez, et impossible de décoller….
Nous finissons par réussir à quitter les lieux, et allons directement à San Francisco. La route est là aussi bien tortueuse, suivant les collines qui sont présentes sur toutes la côte (et toute la région).
Petite déception en arrivant (même si nous étions prévenus) : le climat ! Il fait froid (on a dû perdre 15° en 1h), gris et brumeux, impossible de voir le Golden Gate. Nous traversons un bout de ville en camping-car, Laurent est mon héros 😉 . Malgré le temps maussade, nous avons le nez collé aux vitres, à admirer les maisons, l’architecture si typiques de San Francisco 😊 . Nous trouvons un parking et partons explorer la ville. 1ère étape : la jetée (pier) 39, endroit très (trop) touristique. C’est ici, sur quelques pontons qui leur sont réservés, qu’ont élu domicile des dizaines de sea lions (otaries). Les gens se pressent pour les regarder, et le spectacle est au rendez-vous. Nous rions de les voir, littéralement vautrés les uns contre (voire sur) les autres, se prélassant au soleil (qui a réussi à percer la brume entre temps), certains nageant autour des pontons, d’autres escaladant leurs congénères (et se faisant rembarrer dans des grognements). Quelques débuts de bagarres, qui se finissent vite par la chute dans l’eau de l’un des belligérants. Les enfants adorent, Ysée et Mathieu les surnommant « grosses patates ». Une petite glace permet de les attirer ailleurs 😉 .
Nous continuons dans la lignée des endroits touristiques, en allant vers le terminus du cable-car, l’emblématique tram de SF. En bout de ligne, les voitures ne peuvent pas faire demi-tour, et sont donc « poussées » manuellement par des opérateurs, sur des plateformes pivotantes, afin de pouvoir repartir dans l’autre sens. Vue la foule présente sur place, le spectacle est apprécié ! Si nous avions envisagé de le prendre, nous renonçons vite, il y a une longue file d’attente qui serpente, de quoi remplir 4 ou 5 tram ! Tant pis pour nos mollets, nous marcherons !
Nous commençons la grimpette (ça ne rigole pas ici), croisant des rues tellement pentues que le stationnement doit se faire à 90°. Très amusant pour les petits et les grands ! Et voilà la célèbre Lombard Street, une des rues les plus en pente de la ville, qui serpente en descente, très fleurie, très jolie. Il y a foule pour prendre des photos ! Quelques rues plus loin, une rue sans personne, présentant la même inclinaison mais toute droite cette fois ! Des marches permettent aux piétons de la remonter (cela serait difficile sans), et arrivés en haut, nous savourons la vue, et le spectacle des courageux (inconscients ?) conducteurs qui l’empruntent : il n’y a pas de visibilité depuis l’intérieur de la voiture, et chacun se hisse tant que possible pour voir la descente avant de l’entreprendre, really funny 😉 .
Nous apprécions beaucoup San Francisco, ses maisons et les rues si escarpées qu’elles donnent une belle impression d’espace : on respire dans cette ville.
Il est temps de rejoindre le quartier de Castro, quartier gay de SF, où nous allons dîner, au Bisou (un french bistro) avec Pierre-Éric, un cousin éloigné de papa (cousin de papa, mais de notre génération), installé ici depuis quelques années. Très sympa, nous allons passer une bonne soirée ; c’est toujours intéressant de rencontrer 1°) des personnes de la famille qu’on ne connaît pas 2°) ayant un parcours différent et s’étant installées à l’étranger. Et il va pouvoir nous donner des conseils sur quoi faire/voir à SF 😉 .
Samedi 9 septembre
Il nous faut passer à la laverie ce matin (encore…) et nous allons ensuite du côté de Palo Alto, nous quittons donc SF dès le réveil. Pause laverie dans le quartier Sunset District, qui nous semble très sympa : de petites maisons, des rues aérées, très calmes, et la proximité de la mer (de très nombreux surfeurs en ce samedi matin !). Pendant que les machines tournent, nous allons prendre un dernier petit déjeuner ensemble, ou plutôt un brunch, dans un lieu (pas vraiment restaurant, mais je ne sais comment l’appeler) typiquement américain.
A peine avons-nous quitté l’agglomération de SF qu’il fait beau ET chaud (alors qu’il bruinait ce matin à notre réveil) : Pierre-Eric nous a expliqué hier qu’il y avait une très grande différence de températures et temps entre la ville de SF et tous les environs, en raison de la situation géographique. Les collines environnantes bloquent le mauvais temps (enfin mauvais temps, tout est relatif quand même !) et le climat océanique sur SF, et de l’autre côté nous sommes très vite dans un climat beaucoup plus sec et chaud.
Silicon Valley, haut lieu des nouvelles technologies, bio-technologies et technologies de pointe (oui, ça fait beaucoup de technologies !). On y trouve les sièges de grandes firmes de l’informatique, nous ferons un crochet du côté de Google et Apple.
Nous allons passer l’après-midi à Campbell, avec Timothée et sa famille. Timothée est le fils de Michel, le mari de ma tante (grâce à qui nous avons acheté le camping-car à Rome), il a l’âge de mon grand frère, et si nous (les cousins-cousines) passions beaucoup de temps ensemble quand nous étions enfants, je ne l’ai plus vu depuis 25 ou 30 ans ! Et à l’époque, je ne le connaissais pas très bien, il était plutôt proche de Cyril. Depuis, il a vécu dans de nombreux pays (Angleterre, Chine, Italie, Japon), a épousé Yuri, une japonaise, et eu 2 charmantes petites filles. Ils nous accueillent très gentiment chez eux. Les enfants sont ravis de jouer avec Lisa et Maya, et Ysée est aux anges de pouvoir jouer avec des jouets d’enfants (nos ressources, dans le camping-car, étant limitées à une caisse de Lego et des figurines). Petite balade en ville (qui ressemble à une vraie ville, avec des gens qui marchent à pied dans la rue principale 😊), passage au parc, glaces, nous passons un très bon moment. Et leur point de vue sur la vie ici diffère de ce que nous avons pu entendre jusqu’à présent, c’est intéressant d’entendre un autre son de cloche. En tout cas, ils me donnent envie d’aller au Japon 😉 (le « prochain voyage » demandé par les enfants 😉 ).Mais je m’aperçois que mon anglais est de pire en pire (ça ne devrait pas être plutôt l’inverse ??), je ne trouve pas les mots, fais des fautes énormes de grammaire et conjugaison, je me fais moi-même mal aux oreilles… Peut-être parce que nous sommes avec papa depuis un moment, et avons eu peu d’occasion de parler anglais (vraiment parler, pas juste échanger 2 mots) ces derniers temps ? Peut-être aussi parce que je sens que notre aventure américaine touche à sa fin et que mon esprit se tourne vers l’espagnol (comme avant d’être aux USA, je commence à faire des phrases dans ma tête en espagnol 😉 ) ? Vivement le Mexique !
Nous repartons en fin d’après-midi, papa doit faire sa valise. Dernier apéro, dernier repas ensemble, et dernière nuit sur un parking de supermarché : on aurait pu rêver mieux avant de se séparer, mais mon blagueur de père a pris un billet d’avion pour 6h le lendemain. Autant vous dire qu’on préfère se stationner tout près et ne mettre le réveil « qu’à » 4h 😀 .
Petite péripétie amusante avant de dormir : des petits jeunes se lancent dans un concert improvisé de grunge, sur le parking, nous faisant à tous une peur bleue. Ampli saturés, cris, pogos de leurs copains réunis autour d’eux, le volume sonore est impressionnant et insupportable. Mais très drôle malgré tout. Nous nous apprêtions à aller nous garer ailleurs quand une voiture de police arrive, ce qui n’arrête aucunement nos musiciens nocturnes. Il faudra l’arrivée de 3 autres véhicules, et attendre la fin du morceau, pour que le raffut cesse et que l’attroupement soit dispersé, dans le calme et la bonne humeur. Nous pouvons maintenant dormir un peu. A noter que ni Mathieu ni Ysée n’auront été dérangés dans leur sommeil, bel exploit !
Dimanche 10 septembre
Réveil à 4h, nous déposons Papa à 4h30 à l’aéroport et retournons bien vite nous coucher sur le même parking. Je suis un peu triste de le voir partir, ces 3 semaines sont passées bien vite, et nous avons vécu de très bons moments ensemble. Il n’est pas chiant mon père, pour se faire si bien à la vie à 6 dans un camping-car 😉 . Nous espérons tous qu’il pourra nous rejoindre pour une autre étape de notre voyage !
Comme dans toutes grandes villes, la gestion des eaux est un peu galère. Pas de dump station, et nous n’avons pas trouvé de point d’eau pour remplir les cuves (même dans les stations-services), nous profitons d’être déjà bien au sud de SF pour descendre encore un peu sur la côte, vers un state park où nous pouvons régler tout ça. Il fait bien plus chaud que dans la ville, et nous trouvons ensuite une belle plage où nous passons une partie de la journée. Tout petit parking, accès à la plage difficile, il n’y a pas trop de monde, même si nous sommes dimanche. Seul inconvénient, la baignade est interdite ici, à cause des très fortes vagues et de la topographie des lieux. Mais même avec de l’eau aux genoux, les enfants s’éclatent !
En retournant sur SF, le ciel est bien bleu et dégagé, et nous pouvons enfin admirer le Golden Gate, mythique pont rouge-orangé de San Francisco, emblématique de la ville. Petite balade en contrebas, bien agréable, puis nous retournons sur le parking du YMCA El Presidio.
Lundi 11 septembre
Matinée école. Le parking où nous passons la nuit étant payant en journée, nous nous installons sur celui de la Marina, gratuit et plein de places disponibles. Flora travaille, Mathieu qui a fini assez vite rejoint Laurent et Ysée en promenade. Nous déjeunons tard et partons vers le quartier en bord de mer et les jetées, dans l’idée de prendre le bateau pour aller visiter la célèbre prison d’Alcatraz, qui trône au milieu de la baie. Mais impossible de se garer (soit nous sommes trop grands, soit temps trop limité, soit trop cher !), nous tournons un bon moment avant de renoncer ; quelle idée aussi d’aller dans ce genre de quartier touristique en cc, d’habitude nous prenons les transports en commun dans les grandes villes 😉 . Nous décidons d’aller nous promener dans le Golden Gate park, recommandé par Pierre-Eric, et de laisser les enfants se défouler à la Koret’s Children playground. Les lieux sont très agréables, joliment décorés de mosaïques/céramiques (dont les escaliers avec des carreaux faits par les écoliers). Nous en profitons pour aller faire un tour dans la Haight Street, haut lieu du mouvement hippie et psychédélique dans les années 60/70. De nombreuses affiches célèbrent d’ailleurs l’anniversaire du Summer of Love, 1967-2017. Quartier est encore très coloré, original, l’ambiance reste bon enfant. A nouveau, nous admirons l’architecture des bâtiments et les devantures des magasins. Il y a notamment une boutique de vêtements anciens, jusqu’aux années 1950/60 pour les femmes et 70 pour les hommes : une véritable mine d’or ! Nous quittons la rue principale et rêvassons devant les si belles maisons, chacun « choisissant » la sienne 😉 . Retour au camping-car juste à temps avant qu’un orage énorme n’éclate, juste au-dessus de nos têtes !
Merci Adeline pour tes récits de voyages , toujours un grand plaisir de te lire…
I think you gave a good explanation Adeline, as I was wondering about your English becoming more difficult to understand lol. So glad you got to spend good times with your Dad. Asma and I are (finally!) Reading together and were just discussing how having visitors would change the travels, adding a welcome twist to the trip. On to the next day of your wonderful adventures! Dolphins, whale, sea lions, marvelous.