Durant la visite de Clara, je dois avouer avoir pris moins de temps pour écrire (pour ne pas dire pas du tout), j’écris donc ces journées avec pas mal de retard. J’attendais beaucoup de la visite de cette ville, et j’ai été un peu déçue (comme souvent quand on attend trop de quelque chose 😊 ). Voici donc un résumé de ces jours, plus ou moins détaillé, et avec certainement de nombreux oublis!
Nous avons stationné durant tout notre séjour à Richmond, proche banlieue de Vancouver, chez des boondockers, un très sympathique couple germano-japonais avec 2 enfants de 14 et 10 ans. Laurent a eu plus l’occasion que moi de discuter avec eux, et Rainer l’a même emmené et conseillé pour l’achat d’un nouvel objectif. C’est toujours enrichissant ces rencontres, et peut-être les reverrons-nous en France 😉. De chez eux, il fallait prendre un bus puis un métro (train ?) pour rejoindre le centre-ville. Et vu les embouteillages à Vancouver, c’était bien pratique !
Le 1er jour, nous partons à la découverte de Vancouver, sous un temps tout gris et quelques gouttes de pluie (comme toujours quand nous sommes dans une grande ville 😉), en commençant par le centre-ville, typique de l’architecture nord-américaine : buildings (pierre, verre, selon les époques), rues droites et perpendiculaires, etc. Beaucoup d’immeubles d’habitation ici, qui sont assez jolis et semblent bien agréables (très lumineux, vue sur l’eau).
Je savais Vancouver au bord de l’Océan, mais je n’avais pas conscience, avant de me pencher sur une carte, que la ville est entourée par l’eau. Nous empruntons la jetée du terminal de bateaux de croisière, et justement les passagers affluent et montent dans leur (énorme) paquebot. C’est amusant à observer, et s’en suivent de grandes discussions sur le thème « et si » (et si on partait avec, etc).
Le sol de cette longue jetée est séparé en plusieurs bandes, représentant toutes les provinces qui constituent le Canada, et des pavés figurent les principales villes de ces provinces. Nous parcourons le chemin en les lisant, nous rappelant celles où nous sommes passés, nous amusant de certains noms de villes, et rêvant d’en visiter d’autres. Il faudrait revenir pour faire tout le Canada !
Petit détour pour aller voir la vasque olympique des JO de 2010 (bof) et pique-nique sur des marches pour être à l’abri de la pluie (bof aussi 😉 ). Nous marchons ensuite vers Gastown, le plus ancien quartier de la ville. Comme beaucoup de grandes villes nord-américaines, Vancouver a été en partie détruite par un grand incendie au 19ème siècle, puis reconstruite en bâtiments pierre/métal/verre. Et comme dans beaucoup de quartiers historiques, ce sont des magasins de souvenirs et des rues envahies de touristes (comme nous 😉).
Joli mais sans plus (nous repasserons par là quelques jours plus tard avec Clara, et en semaine, avec moins de monde, nous trouverons les lieux bien plus agréables). Nous passons devant la plus ancienne horloge à vapeur du monde (je ne savais même pas qu’il y avait des horloges à vapeur), et le hasard faisant bien les choses, il est presque 14h, nous restons (avec les nombreux touristes autour) pour assister au passage d’heure et à la sonnerie (toujours amusant pour les enfants). Nous nous dirigeons ensuite vers Chinatown (le 2ème plus grand quartier chinois d’Amérique du Nord), mais pour l’atteindre nous traversons des quartiers plutôt « mal famés », et pour la 1ère fois de notre voyage, je me sens mal à l’aise, prenant les enfants par la main et leur demandant d’accélérer le pas pour sortir de là. Nous n’avions jamais été confrontés à la misère dans les autres grandes villes traversées, non pas qu’elle n’y existe pas, mais elle est en général soigneusement planquée vers les quartiers périphériques… Une petite piqure de rappel sur la réalité de la vie ne peut pas nous faire de mal…
Nous atteignons le quartier chinois, avec le traditionnel porche en marquant l’entrée, ici la Chinatown Millenium Gate. Il y a une énorme communauté asiatique à Vancouver, c’est d’ailleurs assez amusant de voir que même des enseignes de grandes chaines internationales sont écrites en caractères chinois (ou autre ?). Promenade dans le Dr Sun Yat- Sen Classical Chinese Garden & Park, composé d’un côté d’un jardin traditionnel chinois (entrée payante), avec matériaux traditionnels venant de Chine, bâtiments construits par des spécialistes dans les règles de l’art, et de l’autre un petit parc (gratuit). Ysée ayant très envie de visiter le jardin, nous y allons. Et c’est vrai que nous y sommes bien, c’est un lieu très apaisant, à l’écart de l’agitation de la ville. Une visite guidée (que nous ne suivrons pas) explique l’histoire du lieu, de sa construction, et les différents symboles d’équilibre et d’harmonie du jardin. Nous y passons beaucoup plus de temps que nous l’avions pensé, notamment pour l’atelier calligraphie : sur une petite table sont disposées 4 plaques d’ardoises, accompagnées de tout le nécessaire pour écrire (pinceaux, bol d’eau, pierre). Des modèles sont présentées, à nous de les reproduire : tremper le pinceau dans l’eau, l’égoutter sur une pierre, bien doser l’humidité puis « écrire » sur l’ardoise. Un très bon moment pour tout le monde.
Nous quittons le quartier chinois, traversons d’autres quartiers, puis métro, bus et retour maison. Laurent et les enfants restent au camping-car et jouent à l’extérieur, les pieds de Clara et les miens ne sont pas encore assez fatigués (et nous avons envie de papoter tranquille 😉 ), nous repartons vers le bord de mer. La ville de Richmond, située au sud de Vancouver, est sur la côte. Nous nous perdons un peu en chemin et nous baladons dans cette zone résidentielle. Les maisons, pour la plupart, ne sont pas vraiment à notre goût dans ce coin, très récentes et assez tape-à-l’œil. Enfin nous atteignons le bord de mer, et quel beau paysage… d’un côté nous voyons la côte ouest du continent, et face à nous la côte est de l’Ile de Vancouver. Je n’avais pas idée que cette île était si grande, et surtout si montagneuse ! Nous marchons sur la promenade, et tous les accès sont privatifs… comme souvent en Amérique du Nord. Retour au camping-car, et tout le monde dort bien après cette bonne journée de marche.
Le lendemain matin, Rainer, qui est prof de photo, emmène Laurent dans un magasin qu’il connaît bien et le conseille pour l’achat d’un nouvel objectif (l’ancien ayant rendu l’âme il y a quelques jours). Puis direction Stanley Park, le très grand et très recommandé parc de Vancouver. Nous avons pris le camping-car pour y aller, et traversons des quartiers qui semblent plus sympas. Mais encore beaucoup de circulation, c’est pénible pour Laurent de conduire en ville dans les embouteillages.
Comme Central Park à New York (le Stanley Park est d’ailleurs plus grand !), c’est un vrai îlot de verdure au milieu de la ville. Ou plutôt au bord de la ville, car situé sur une presqu’île. Impossible d’en faire tous les points d’intérêts à pied, mais nous y faisons une longue balade, empruntant une partie du Seawall, promenade de près de 9km qui longe le front de mer, offrant selon les endroits une très belle vue sur la ville ou sur les montagnes à l’arrière-plan (dont Whistler, où nous étions quelques jours auparavant). La forêt est magnifique, et nous avons également l’occasion de passer devant plusieurs totems réunis sur un même site. Nous sommes un peu déçus en constatant qu’il s’agit de totems très récents, fabriqués spécialement pour être installés ici. De manière générale, j’ai eu l’impression qu’à Vancouver, les populations des Premières Nations ne sont que peu présentes ou mises en avant, alors même que ces lieux étaient occupés par des amérindiens depuis des milliers d’années. D’autres villes/régions leur font une plus belle place.
Pour finir la journée, nous décidons de faire une pause au Summer Night Market de Richmond, l’un des deux grands marchés nocturnes asiatiques, où chaque fin de semaine des centaines de personnes se pressent pour venir acheter à manger dans l’un des très nombreux stands. Bon, pour la qualité, on repassera sûrement (certains stands font presque peur 😃), mais il y a l’embarras du choix. Le plus étonnant, c’est qu’il faut faire la queue (longtemps !) et payer pour y entrer (ce qu’en bons touristes, nous faisons) (j’avais trop la flemme de faire à manger ce soir-là 😉 ). Nous réussissons à ne perdre aucun enfant ET à choisir où acheter à manger, ce qui tient du miracle. Puis nous faisons un petit tour du côté du marché nocturne, où nous pouvons voir plein de stands de (trucs en plastique made in China totalement inutiles) chinoiseries. Il y a également quelques endroits pour les enfants, type aire de jeux gonflable etc, ainsi qu’une scène où se produisent des « artistes » (ou des gens qui ont envie de passer sur scène, nous n’avons pas bien éclairci ce point). Au final, nous n’aurons pas si mal mangé, et c’était assez amusant à faire/voir, donc pas de regret !
Lundi, dernière journée avec Clara… j’ai envie de profiter d’elle (et envie de respirer un peu, pour être honnête), nous partons toutes les 2 après le déjeuner pour aller explorer d’autres quartiers de Vancouver. Nous commençons par les mêmes quartiers que samedi, mais il y a bien moins de monde et bien plus de soleil, c’est bien plus agréable ! Puis nous marchons marchons marchons (et papotons papotons papotons) tout l’après-midi, ça fait du bien 😊 . Nous ne savons pas si nous pourrons nous revoir avant un an (certainement pas), alors nous en profitons ! C’est l’occasion de découvrir d’autres facettes de cette ville, dont le Mount Pleasant ou encore, des quartiers plus sympas (à mon goût 😉 ), résidentiels avec de jolis petites maisons, à quelques pas des artères plus animées (pas de photos, Laurent-le-photographe-officiel n’étant pas avec nous 😉 ).
Nous retrouvons Laurent et les enfants à Steveston, ville historique que je voulais visiter, à côté de Richmond, où ils auront passé leur après-midi entre aires de jeux (super selon les enfants) et bibliothèque publique.
Mardi matin, Clara refait ses sacs… Ses deux dernières semaines sont passées si vite, j’ai l’impression qu’elle est avec nous depuis une petite semaine, pas plus. Nous sommes tous un peu (beaucoup) triste qu’elle parte (mis à part Ysée qui nous clame haut et fort qu’elle est ravie de retrouver son lit, hem hem… il faut encore qu’on bosse la diplomatie avec cet enfant). Nous la déposons à l’aéroport avec ses sacs (qui pèsent mille tonnes (forcément, après plus de 6 mois à l’étranger), je ne sais pas comment elle fait pour bouger toute seule avec tout ça !), puis repartons à un endroit trouvé hier par Laurent, avec un parc de jeux immense que les enfants adorent, bord de mer d’où nous avons une très belle vue sur l’aéroport et les montagnes aux sommets enneigés en arrière-plan. Nous verrons ainsi son avion décoller. Nous restons toute la fin de journée, mangeons sur place et admirons le coucher de soleil, magique…
Puis moins magique mais plus pratique, nous allons dormir sur le parking du garage dans lequel nous avons rendez-vous à 8h le lendemain, pour entretien camping-car (nous avons déjà parcouru 15 000 km en 3 mois).
Merci d’avoir pris le temps d’écrire !
Tel que je te connais les 15 jours passés avec Clara ont du magnifier Vancouver.
Déjà 15000 kms incroyable pour nous pauvre sédentaire.
Flora et la danse ? Pas trop en manque ?
Maintenant vous visitez l’ile de Vancouver qui est parait il extraordinaire. vivement le récit et les photos.
Bises à tous les cinq.
Un peu perdudans le site impossible de trouver les photos: Canadian Rockies : Photos ??
http://www.famille-lacroix.fr/2017/07/22/canadian-rockies-photos/ 😉
Toujours un grand plaisir de te lire Ade…..merci pour tes récits!!! ça donne vraiment envie l ouest canadien et encore il manque l ile de Vancouver….Biz au top five !!!!
Bonjour la petite famille
En ce moment je suis chez Papa et bien sûr vous revenez souvent dans la conversation et donc je prends un peu le temps de voir toutes vos belles photos et les récits d’Adeline. Extraordinaire!!!! c vrai que cela donne envie d’aller au Canada!!!! Bises à tous